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Couvre-feu avancé à 18 heures : réactions des Français à Paris et à Lyon

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Durée de la vidéo : 3 min
Couvre-feu avancé à 18 heures : réactions des Français à Paris et à Lyon
Couvre-feu avancé à 18 heures : réactions des Français à Paris et à Lyon Couvre-feu avancé à 18 heures : réactions des Français à Paris et à Lyon (France 3)
Article rédigé par France 3 - M.Bougault, J.Vitaline, R.Miri, R.Mathé, F.Bohn, JM.Noel, JF.Lons, V.Huon, P.Satis
France Télévisions
France 3

À partir du samedi 16 janvier, le couvre-feu sera national et débutera à 18 heures. Les Français réagissent à Paris et à Lyon. 

La mesure, redoutée par de nombreux Français, est désormais officielle : le couvre-feu est avancé dans toute la France à compter du samedi 16 janvier. Dès 18 heures, il sera interdit de sortir de chez soi. "Il va falloir faire métro, boulot et dodo, c’est tout, réagit une Parisienne. C’est un peu dommage." Pour les commerçants, c’est un nouveau coup dur. "18 heures, ça va changer quoi, dites-moi ? À part encore sacrifier les commerçants", s’agace l’un d’eux. Un autre estime que "c’est toujours mieux que d’avoir un confinement généralisé".

Le responsable d’un bar espérait échapper au couvre-feu avancé, car il avait trouvé une parade pour sauver son chiffre d’affaires entre 18 heures et 20 heures : vendre des huitres et des boissons. "Le 18-20h c’était un créneau qui nous permettait d’un petit peu survivre", déplore ce dernier. Cette mesure mise en place sur l’ensemble du territoire durera durant au moins 15 jours.

Manque à gagner pour les commerces

À Lyon (Rhône), les commerçants sont un peu abattus. "18 heures au lieu de 20 heures, c’est vrai que ça change pas mal de choses pour eux", rapporte Paul Satis, journaliste France Télévisions. En duplex depuis le 7eme arrondissement de Lyon, où beaucoup de commerces de proximité "accueillent des clients qui sortent du travail". Les commerçants rencontrés par les équipes de France Télévisions affirment que l’avancée du couvre-feu "va leur faire perdre quasiment la moitié de leur chiffre d’affaires". Ils craignent également que les clients soient plus nombreux les week-ends, "ce qui va compliquer dans les petites surfaces l’application des mesures sanitaires".

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