Coronavirus : une zone interdite peu contrôlée en Italie
Les scientifiques italiens sont à la recherche du patient à l'origine de l'épidémie de Covid-19. Le bilan dimanche 23 février fait état de trois morts et de 149 personnes contaminées. 11 villes sont en quarantaine, surtout en Lombardie.
La zone interdite commence théoriquement à Codogno, en Lombardie (Italie). Dimanche 23 février, aucune des routes qui mènent à la ville n’était encore contrôlée par la police. Le journaliste de France Télévisions Alban Mikoczy, en voiture sur les routes de la région, n'a pas observé de contrôles de police particuliers. Dans la petite ville de 15 000 habitants, la messe n'a pas eu lieu. À cause du Covid-19, les autorités ont annulé toutes les manifestations, dont le carnaval local. Beaucoup d'habitants portent un masque et se disent prêts à respecter les mesures de quarantaine imposées.
Le coronavirus se propage
Devant un des supermarchés de Codogno ouverts, il y a foule. Pour éviter les bousculades, les clients doivent rentrer par cinq. Certains ont fait des provisions pour affronter au moins les 14 jours de blocus annoncés. "On a peur. Il y a un nouveau cas par heure", affirme un Italien. La zone rouge comprend 11 communes, dix en Lombardie et une en Vénétie. Mais à Piacenza (Émilie-Romagne), de l'autre côté du Pô, le virus a infecté neuf personnes. La ville de 100 000 habitants est quasiment déserte. 500 policiers ont été déployés dimanche en fin d'après-midi pour contrôler les axes routiers. Pour beaucoup d'Italiens, c'est trop tard.
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