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"On a vu un pharmacien qui proposait de l'homéopathie en prévention contre le coronavirus" : les gendarmes face aux arnaques au médicament

Des escroqueries aux faux médicaments ou aux prétendux remèdes contre le coronavirus foisonnent actuellement, notamment sur internet. 

Article rédigé par David Di Giacomo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Une pharmacie (illustration). (ADÈLE BOSSARD / RADIO FRANCE)

Faux médicaments, faux vaccins ou encore faux tests inondent internet depuis le début de la crise sanitaire du Covid-19. Les enquêteurs de l'Office central de lutte contre les atteintes à l'environnement et à la santé publique (OCLAESP) surveillent de près ces escroqueries. Des sites internet proposent également de la chloroquine, à un euro l'unité, en moyenne. "Internet est le lieu privilégié pour vendre de manière illégale des médicaments et la crise sanitaire que nous vivons précipite un peu les choses", constate le colonel Ludovic Ehrhart, chef adjoint de l'OCLAESP. 

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Les enquêteurs ont remarqué, à travers leurs investigations, que les escrocs proposent "soit de la chloroquine - mais est-ce bien de la chloroquine ? - soit des substances qui, assemblées, peuvent donner de la chloroquine", détaille le colonel Ludovic Ehrhart qui pointe le danger pour les populations qui pourraient succomber à cette tentation. 

La crainte des faux vaccins

Une autre arnaque aux médicaments s'est produit dans une pharmacie du sud de la France. "On a vu un pharmacien qui proposait de l'homéopathie en prévention voire même en curatif contre le Covid-19, ça laisse pantois", commente Ludovic Ehrhart. Le pharmacien aurait vendu plusieurs centaines de doses concoctées par ses soins et qu'il avait appelés "épidémie 19". Il sera jugé à la fin du mois de juin. 

Autre crainte des gendarmes : l'apparition de faux vaccins en vente, là encore, sur internet qui pourraient inciter des personnes à se vacciner eux-même avec des produits dangereux. De manière générale, il ne faut surtout pas acheter pas de médicaments sur internet, insistent les forces de l'ordre. Début avril, ils ont obtenu la fermeture de 70 sites qui prétendaient tous vendre de la chloroquine.

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