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Coronavirus : "Notre priorité, c'est de préserver l'emploi" dans les secteurs touchés, affirme Amélie de Montchalin

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Article rédigé par franceinfo
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"Il est très difficile aujourd'hui de savoir quel sera l'impact" économique de cette crise estime la secrétaire d'État aux Affaires européennes qui était l'invitée du "8h30 franceinfo" de lundi.

"Notre priorité, c'est de préserver l'emploi et l'activité" dans les secteurs touchés par la crise liée au coronavirus Covid-19, a affirmé Amélie de Montchalin, secrétaire d'État aux Affaires européennes, lundi 9 mars sur franceinfo.

"Il est très difficile aujourd'hui de savoir quel sera l'impact" économique de cette crise, a-t-elle souligné. Mais "nous sommes mobilisés pour que toutes les entreprises, tous les secteurs les plus impactés soient accompagnées, parfois avec des mesures de chômage partiel, parfois des mesures d'étalement des charges sociales et fiscales, parfois avec de l'aide au cas par cas", a assuré Amélie de Montchalin, alors que les représentants des secteurs les plus touchés, comme le tourisme, sont reçus lundi matin à Bercy.

Interrogée sur le respect des règles européennes en matière de déficits, la secrétaire d'État a répondu : "À circonstances exceptionnelles, cadre politique exceptionnel. Vous avez, dans les règles européennes, les cas de force majeure. Une épidémie, c'est typiquement un cas de force majeure."

Un enjeu industriel

Amélie de Montchalin a par ailleurs insisté sur la nécessaire "souveraineté" et la "capacité" à "produire en Europe des médicaments pour que nous puissions en toutes circonstances avoir accès à ces médicaments". L'Académie de pharmacie redoute des ruptures de stock pour certains médicaments en raison de la dépendance de la France vis-à-vis de la Chine pour les matières premières pharmaceutiques. "C'est un sujet sur lequel une mission du Premier ministre a été confiée il y a maintenant quelques mois, affirme la secrétaire d'État. Des propositions vont être faites (…) pour nous assurer de deux choses : d'abord qu'en toutes circonstances, nous puissions avoir accès à un certain nombre de médicaments. Et par ailleurs, pour que nous puissions avoir aussi une forme de contrôle sur les prix". Amélie de Montchalin qu'il y a "des médicaments très innovants qui, parfois, sont produits très loin de chez nous, mais sur lesquels, du coup, on est dépendants du bon vouloir d'un fabricant. Il y a un enjeu industriel".

"Aujourd'hui, on s'aperçoit que, notamment dans les médicaments innovants, ça vaut le coup de pouvoir s'assurer que nous ayons des filières de production chez nous", a-t-elle souligné.

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