Coronavirus : les animaux sauvages épargnés en Chine
Arnauld Miguet est le seul correspondant français de télévision présent à Wuhan (Chine), berceau de l’épidémie de Covid-19, depuis 50 jours. Le commerce des animaux sauvages a été interdit.
Le marché de Wuhan (Chine) est devenu un lieu maudit. Tous les accès sont bloqués. Personne ne rentre à moins de porter une tenue de protection. Les équipes désinfectent à l’intérieur nuit et jour. Les premiers cas de contamination au nouveau coronavirus sont apparus ici : des vendeurs et des acheteurs. Comme dans tous les marchés de Chine, on y trouvait des animaux sauvages souvent vivants comme des serpents, des ragondins et des pangolins, qui auraient pu transmettre le virus à l’homme.
Chasse aux trafiquants d’animaux sauvages
Le commerce des animaux sauvages a été interdit. Les autorités démantèlent des trafics lucratifs d’animaux sauvages et exotiques prisés par les Chinois pour leur viande ou la médecine traditionnelle. Le pangolin, petit mammifère à écaille, est une espèce protégée qui se vendait pas moins de 650 euros le kg. Tous les scientifiques ne sont pas d’accord sur l’origine exact du Covid-19. Le commerce des animaux sauvages avait déjà été interdit en 2003. Mais une fois l’épidémie de Sras passée, il avait repris de plus belle.
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