Coronavirus : le port du masque obligatoire dans 17 communes des Bouches-du-Rhône, contre 27 auparavant
Lundi, le préfet avait annoncé que le port du masque serait obligatoire dans les communes du département où le taux d'incidence était supérieur à 100 cas pour 100 000 habitants. Vingt-sept communes des Bouches-du-Rhône avaient alors été désignées.
Une mesure revue à la baisse dans la lutte contre l'épidémie de Covid-19. Le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur et des Bouches-du-Rhône a annoncé, mercredi 16 septembre, la réduction du nombre de communes concernées par le port du masque obligatoire dans le département. Elles sont désormais au nombre de 17, contre 27 annoncées lundi.
Désormais, le port du masque est obligatoire dans les communes suivantes : Aix-en-Provence, Allauch, Aubagne, Auriol, Berre l'Etang, Châteauneuf-les-Martigues, Gardanne, La Ciotat, Les Pennes-Mirabeau, Marignane, Marseille, Plan de Cuques, Port-de-Bouc, Rognac, Saint-Martin-de-Crau, Septèmes-les-Vallons et Tarascon.
Pour apporter une réponse adaptée à la situation sanitaire @Prefet13 a décidé de rendre obligatoire le port du masque dans les communes de plus de 10 000 habitants pour lesquelles le taux d'incidence est supérieur à 100 pour 100 000 habitants. #TousMobilisés pic.twitter.com/Vmkpc66Z4p
— Préfet de la région PACA et des Bouches-du-Rhône (@Prefet13) September 16, 2020
Lors d'une conférence de presse lundi, le préfet, Christophe Mirmand, avait annoncé une série de nouvelles mesures afin de lutter contre la propagation du coronavirus. Le préfet avait annoncé que le port du masque serait obligatoire de 6 heures à 2 heures du matin dans les communes où le taux d'incidence était supérieur au "niveau élevé du seuil d'alerte", c'est-à-dire à partir de 100 cas pour 100 000 habitants. Vingt-sept communes des Bouches-du-Rhône avaient alors été désignées.
Contactée par franceinfo mercredi, la préfecture explique que "si certaines communes connaissent, en effet, un taux de plus de 100 pour 100 000 habitants, le nombre de cas positifs n'est pas significatif (parfois moins de 10 personnes)". Le préfet, "en accord avec l'Agence régionale de santé", a ainsi jugé "que la combinaison de ces éléments d'analyse (taux d'incidence et nombre d'habitants) permettait d'apporter une réponse appropriée aux territoires pour l'application de mesures plus restrictives figurant dans l'arrêté".
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