Vendredi 29 janvier, le Premier ministre Jean Castex l’a déclaré : le confinement du pays ne va pas être instauré. Pour le moment, le gouvernement renforce certaines mesures sanitaires, mais refuse de confiner les Français. "C’est clairement une prise de risque, c’est un pari que fait Emmanuel Macron de penser qu’il peut encore avoir du temps", analyse le médecin et journaliste de France Télévisions Damien Mascret. À ses yeux, il y a "au moins trois bonnes raisons" pour envisager un durcissement des mesures : les hôpitaux surchargés, une "ascension des courbes" de contaminations et la possible accélération de l’épidémie en raison de l’arrivée du variant anglais.Attendre une ascension de la courbeSelon le Dr Mascret, le gouvernement attend que la courbe de contaminations parte "en exponentielle : c’est-à-dire que d’un seul coup, il y ait vraiment une ascension du nombre de cas". Malheureusement, aux yeux du médecin, quand cela va commencer, "même si à ce moment-là on prend des mesures éventuellement très dures, il faudra attendre quinze jours avant de voir les effets".