Coronavirus : l'attestation de déplacement dérogatoire est désormais "accessible" aux personnes handicapées
Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées alerte les Français sur la nécessité de proposer à ses voisins handicapés ou aidants de personnes handicapées de leur faire des courses par exemple, en cette période de confinement.
L'attestation de déplacement dérogatoire "est maintenant en accessibilité" pour les personnes handicapées, a indiqué vendredi 20 mars sur France Inter Sophie Cluzel, secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées, alors que la France est confinée à cause de l'épidémie de coronavirus. Par ailleurs, "nous travaillons sur une possibilité de la télécharger sur un téléphone" et "je dis aux personnes handicapées de se munir de leur carte d'invalidité, quand [elles doivent] sortir. Nous avons donné des consignes aux policiers pour être en alerte", a-t-elle ajouté.
"Aider ses voisins"
Sophie Cluzel, appelle les Français à faire preuve de solidarité entre eux et encore plus envers les familles qui comptent en leur sein une personne handicapée. Il faut "faire attention à son voisin, par exemple si dans une famille il y a un enfant handicapé car les établissements médico-sociaux en externat ont fermé", comme les écoles, collèges, lycées et universités. "Les enfants et adultes handicapés sont rentrés chez eux" et "peut-être que ces familles ne peuvent plus aller faire leurs courses, car elles gardent un enfant handicapé", alors "il faut aller à la pharmacie pour elles, faire leurs courses pour elles", c'est la meilleure "façon d'aider ses voisins". Cela vaut aussi "pour les aidants qui se retrouvent seuls avec une personne âgée, une personne vulnérable et qui ont des difficultés pour sortir, il faut aller voir ses voisins dans son immeuble pour leur dire qu'on est là pour aider", a insisté Sophie Cluzel.
Le confinement "encore plus compliqué pour les personnes handicapées"
"Le confinement est encore plus compliqué pour les personnes handicapées physiques, mentales", ça peut "générer des troubles de comportement parce que le rituel a changé, il faut encore être plus à l'écoute pour toutes ces personnes vulnérables", a précisé la secrétaire d'Etat aux Personnes handicapées. "Quand vous devez vous arrêter de travailler" parce que vous n'avez personne pour garder un enfant ou un adulte handicapé, "il n'y a pas de limite d'âge" pour bénéficier d'une indemnité, rappelle Sophie Cluzel. Les parents qui ont un enfant de moins de 16 ans bénéficient d'une indemnité journalière, mais "si vous gardez une personne handicapée qui a 20, 30 ans, vous avez droit à cette indemnité journalière de sécurité sociale" également.
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