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Coronavirus : l'archevêque de Toulouse demande que "des cérémonies simples puissent avoir lieu dès le 11 mai" sous certaines conditions

Monseigneur Robert Le Gall estime que des cérémonies peuvent être organisées avec un nombre réduit de fidèles à partir du 11 mai alors qu'Emmanuel Macron a annoncé que les lieux de cultes ne rouvriraient pas avant la mi-juin. 

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Occitanie
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Temps de lecture : 2min
Cérémonie funéraire dans une église à Saint-Orens-de-Gameville (Haute-Garonne), le 20 avril 2020, pendant le confinement mis en oeuvre contre l'épidémie de coronavirus. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

L'archevêque de Toulouse, monseigneur Robert Le Gall, demande que "des cérémonies simples puissent avoir lieu dès le 11 mai" sous certaines conditions, rapporte le 23 avril France Bleu Occitanie, alors qu'Emmanuel Macron n’envisage pas la réouverture des lieux de cultes avant la mi-juin. Mardi 21 avri, le président de la République s'est entretenu avec les différents représentants des religions et n'a pas envisagé de rouvrir les lieux de cultes dès le 11 mai, date prévue du déconfinement.

Pour Mgr Robert Le Gall, il est temps d’autoriser la reprise des messes "sous certaines conditions", au nom du respect de la liberté des cultes. "Depuis un mois, nous avons joué le jeu du confinement face à cette pandémie grave du coronavirus. Moi-même, j’ai célébré tous les offices à la cathédrale pendant la semaine Sainte, devant dix à douze personnes maximum, ils ont été suivis en vidéo par 10 000 fidèles." L’archevêque de Toulouse évoque les célébrations "vidéo-diffusées" faites par les différents prêtres du diocèse, mais "il n’y a pas eu de messes où les fidèles étaient admis". Robert Le Gall s'agace : "entendre aujourd’hui que nous devons être privés de culte pendant deux mois et demi encore, c’est difficile à entendre."

Pour des messes par petits groupes

S'il est en accord avec le fait de ne pas tenir de grands rassemblements avant mi-juillet, il demande "avec force, que les fidèles puissent avoir droit aux sacrements, à la messe notamment, mais par petits groupes", de 20 ou 50 fidèles. "On appliquera ce qu’on nous permettra", assure l'archevêque. Monseigneur Robert Le Gall a fait part de sa demande au maire de Toulouse et au préfet de Haute-Garonne pour que "des cérémonies simples et plus rapides puissent avoir lieu dès le 11 mai, dans les églises en ville ou à la campagne, avec un nombre réduit de fidèles pour qu’ils puissent avoir accès aux sacrements. On peut trouver les moyens de le faire tout en respectant les gestes barrière".

La question de possibilités limitées de célébration de la messe dès le début du déconfinement sera abordée vendredi 24 avril lors d'une réunion en visio-conférence de tous les évêques de France.

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