"Convoi de la liberté" à Paris : situation tendue sur les Champs-Elysées, où les forces de l'ordre ne parviennent pas à déloger les manifestants

Article rédigé par Pierre Godon, Robin Prudent
France Télévisions
Publié Mis à jour
La place de l'Etoile à Paris gardée par des policiers, le 12 février 2022. (SAMEER AL-DOUMY / AFP)

Plusieurs rassemblements ont eu lieu dans la capitale malgré l'interdiction d'y manifester. 

Ce qu'il faut savoir

Quelque milliers d'opposants du "convoi de la liberté" ont réussi, samedi 12 février, à atteindre les Champs-Elysées à Paris, alors que plusieurs rassemblements ont eu lieu dans la capitale malgré l'interdiction d'y manifester. Leur présence sur l'avenue parisienne a rapidement déclenché l'intervention des forces de l'ordre pour les disperser. En début de soirée, des manifestants à pieds étaient néanmoins toujours présents sur les lieux dans une ambiance tendue, selon des journalistes sur place. Suivez notre direct.

Plus de 300 personnes verbalisées. 337 personnes qui participaient au "convoi de la liberté" ont été verbalisées et 54 interpellées à Paris, a annoncé sur Twitter Gérald Darmanin.

Les manifestants veulent le retrait du pass vaccinal. Rassemblement hétéroclite d'opposants au président Emmanuel Macron et de "gilets jaunes", le "convoi de la liberté" s'est constitué sur le modèle de la mobilisation des routiers qui paralyse la capitale canadienne Ottawa. La plupart des revendications sont liées à la vaccination contre le Covid-19. Les réclamations des participants sont aussi liées à l'augmentation du coût de l'énergie et du pouvoir d'achat.

Jean Castex promet d'être inflexible. "S'ils bloquent la circulation ou s'ils tentent de bloquer la capitale, il faut être très ferme" avait-il expliqué vendredi sur France 2. "Le droit de manifester et d'avoir une opinion sont un droit constitutionnellement garanti dans notre République et dans notre démocratie. Le droit de bloquer les autres ou d'empêcher d'aller et venir ne l'est pas."