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Reconfinement : les librairies acceptent difficilement la fermeture imposée

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Reconfinement : les librairies acceptent difficilement la fermeture imposée
Reconfinement : les librairies acceptent difficilement la fermeture imposée Reconfinement : les librairies acceptent difficilement la fermeture imposée (France 3)
Article rédigé par France 3 - M.-P. Cassignard, M. Larguet, R. Ascensio, L. Bignalet, P. Caron, France 3 Régions, S. Raymond
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Le reconfinement, entré en vigueur vendredi 30 octobre, signe la fermeture des librairies. Néanmoins, le monde du livre n'a pas dit son dernier mot : une pétition a été lancée.

La porte est encore ouverte, mais, depuis vendredi 30 octobre au matin, les clients ne rentrent plus dans la librairie parisienne Le Pied à Terre. Sur un banc, à l'extérieur, ils doivent attendre pour récupérer leurs commandes passées au téléphone ou sur Internet. "Ils peuvent venir les chercher quand ils veulent, entre midi et 19 heures", indique Lucie Eple, la co-gérante. Il s'agit du système "click and collect", possible pour certains commerçants pendant le reconfinement.

"Déclarer le livre 'bien national'"

Les librairies essayent de survivre à l'obligation de fermeture. Pour les défendre, le monde du livre se mobilise et lance une pétition. Objectif : "Déclarer le livre 'bien national', 'trésor national', et ouvrir les librairies", explique François Busnel, présentateur de "La grande Librairie" sur France 5. Pour sa part, Yannick Poirier, propriétaire de la librairie Tschann, à Paris, a décidé de rester ouvert durant le reconfinement, pour "résister". "Aujourd'hui, la situation est totalement différente : on a la culture du masque, on n'a pas de risque matériel, ni de risque sanitaire majeur à ouvrir", estime-t-il.

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