Paris : les terrasses éphémères pourraient être taxées par la mairie
Les restaurateurs sont contraints d’installer des terrasses s’ils veulent rouvrir leur établissement à la mi-mai. Ces terrasses éphémères, gratuites depuis le début de la crise, seront taxées, annonce la mairie de Paris, mardi 27 avril.
Les terrasses parisiennes n’ont pas encore ouvert qu’elles sont annoncées payantes. Toutes les extensions éphémères mises en place du fait de la crise sanitaire pourraient être taxées, annonce la mairie, mardi 27 avril. Jusqu’ici, ces installations étaient gratuites, et devraient le rester jusqu’à fin juin. "Ce qui a été annoncé aussi, c’est qu’on allait réviser le règlement des étalages et des terrasses. Qui dit occupation du domaine public à vocation commerciale dit tarification, c’est une obligation légale", lance l’adjointe à la mairie de Paris, Olivia Polski. La mairie a fait ses comptes et se retrouve avec 34 millions d’euros de manque à gagner.
Nouveau coup dur pour les restaurateurs
C’est un nouveau coup dur pour les restaurateurs qui ignorent encore la date de leur réouverture. Dans un premier temps, la terrasse sera leur seule source de revenus : le service en salle reste interdit au moins jusqu’à mi-juin. Charles Perez, patron de la brasserie Bellanger, a investi 10 000 euros pour accueillir quinze clients en extérieur. Il craint que cette nouvelle taxe n’affecte encore plus la rentabilité de son établissement. Des négociations entre les représentants du secteur et la mairie de Paris sont toujours en cours.
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