Malgré le reconfinement, le gouvernement français maintient sa prévision de croissance de 6% pour 2021
Invité de la matinale d'Europe 1 vendredi, le ministre en charge des Comptes publics a tenu à apporter des motifs d'espoirs en ce qui concerne la santé économique du pays pour l'année en cours.
L'année 2021 sera meilleure que 2020... du moins en matière économique. C'est ce qu'envisage l'exécutif, qui maintient sa prévision d'une croissance de 6% cette année malgré le renforcement des restrictions face à l'épidémie de Covid-19, a indiqué vendredi 19 mars le ministre des Comptes publics Olivier Dussopt sur Europe 1. "Nous gardons la même prévision de croissance", a-t-il affirmé, se disant "convaincu que le 6% est atteignable".
Olivier Dussopt : "Nous gardons la même prévision de croissance (...) Nous avons des motifs d'espoirs du point de vue économique (...) L'économie résiste"#Europe1 pic.twitter.com/m35EjEiNmP
— Europe 1 (@Europe1) March 19, 2021
Dans la foulée de l'annonce d'un reconfinement pour 16 départements par le Premier ministre jeudi soir, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait estimé que cette décision aurait un impact de 0,2 point sur le produit intérieur brut (PIB) annuel et coûterait 1,2 milliard d'euros de plus par mois aux finances publiques, pour financer les aides aux entreprises. "Nous avons aussi des motifs d'espoir du point de vue économique", qui pourrait compenser cet impact, a estimé Olivier Dussopt.
Le coût de la vaccination : "entre 3 et 4 milliards"
Il a notamment cité le niveau des recettes de TVA en janvier, qui témoigne d'une bonne tenue de la consommation des ménages, ou encore la résistance de l'investissement en fin d'année.
En début de semaine, soit avant les annonces de Jean Castex, la Banque de France avait relevé sa prévision de croissance à 5,5% pour 2021, tablant sur un maintien de restrictions durant la première moitié de l'année.
Par ailleurs, Olivier Dussopt a estimé que la vaccination représenterait une dépense comprise "entre 3 et 4 milliards d'euros" cette année. Le ministre de la Santé Olivier Véran avait lui évoqué "au moins 5 milliards" d'euros, dans un entretien aux Echos (abonnés) lundi.
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