Covid-19 : Gabriel Attal défend fermement la décision de ne pas avoir reconfiné le pays en janvier
Le porte-parole du gouvernement est revenu dimanche sur le choix inattendu d'Emmanuel Macron, alors qu'un reconfinement était largement évoqué.
"Il n'y a pas eu de pari" sur la santé des Français. Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, défend fermement, dimanche 21 mars dans Le Journal du dimanche, la décision prise en janvier de ne pas reconfiner le pays pour tenter de freiner l'épidémie de Covid-19. "S'il était possible de revenir au 29 janvier, on prendrait la même décision", assure-t-il dans une interview, en se référant à la décision prise par Emmanuel Macron, alors qu'un reconfinement était largement attendu. Le porte-parole cite les exemples de pays voisins : "L'Allemagne, en confinement strict depuis mi-décembre, l'est toujours et les cas augmentent. L'Italie entame un quatrième confinement parce que l'épidémie y repart au galop."
"Le moins de restrictions possible"
"La clé de la sortie de crise, ce n'est pas le confinement mais la vaccination", complète Gabriel Attal dans le JDD. "Certains plaident pour le confinement permanent. Nous, on veut y arriver avec le moins de restrictions possible."
Interrogé sur la possibilité de desserrer les contraintes mi-avril, il continue de juger cet objectif "atteignable". "Lorsqu'on aura vacciné un nombre suffisant de personnes à risque, la pression hospitalière baissera, ce qui nous donnera une chance de desserrer les contraintes à cet horizon", dit-il. "Ça reste l'objectif, dans un contexte néanmoins préoccupant sur le plan épidémique et marqué par la diffusion du variant britannique."
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