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Coronavirus : la France "se tient prête à distribuer un vaccin", assure Gabriel Attal

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Coronavirus : la France "se tient prête à distribuer un vaccin", assure Gabriel Attal
Coronavirus : la France "se tient prête à distribuer un vaccin", assure Gabriel Attal Coronavirus : la France "se tient prête à distribuer un vaccin", assure Gabriel Attal (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2 - C. Roux
France Télévisions

Invité sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, est revenu sur la stratégie de lutte du gouvernement contre la Covid-19, notamment la vaccination.

Alors que la société de biotechnologies américaine, Moderna, a annoncé, lundi 16 novembre, une efficacité à 95,4 % de son candidat vaccin contre la Covid-19, Gabriel Attal affirme que le gouvernement se tient prêt à lancer une campagne de vaccination massive. "Nous sommes dans les starting-blocks pour distribuer un vaccin dès lors que celui-ci aura bénéficié des autorisations par les autorités scientifiques. Il faut anticiper, c’est-à-dire réserver des doses de vaccins", précise le porte-parole du gouvernement sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, mardi 17 novembre.

La France, qui a déjà signé cinq contrats auprès de différents laboratoires, devrait finaliser un sixième accord avec Moderna dans les prochains jours. "Ensuite, nous avons mis de côté 1,5 milliard d’euros pour 2021 afin d’acheter une première série de vaccins", ajoute Gabriel Attal. À ce stade, le gouvernement n’a d’ailleurs pas encore décidé s’il y aura des publics prioritaires pour ces doses. Le porte-parole du gouvernement l’assure cependant, la France "ne dérogera pas sur le critère de la sécurité, du moindre risque".

Une réouverture des commerces conditionnée

Interrogé également sur la colère des commerçants, qui demandent une réouverture pour les week-ends importants de fin novembre, avant les fêtes de fin d’année, Gabriel Attal rappelle l’objectif du 1er décembre, annoncé par le Premier ministre, Jean Castex, "si la situation sanitaire continue à s’améliorer". "Il y a des nouvelles encourageantes, mais elles restent graves. On a toujours plus de patients à l’hôpital aujourd’hui qu’au moment du pic de la première vague", a-t-il précisé.

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