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Coronavirus : "Il faut être assez serein sur la réactivité des hôpitaux" face à une possible deuxième vague, selon le président de la Fédération hospitalière de France

Frédéric Valletoux a jugé sur franceinfo que les hôpitaux se tiennent prêts même si le nombre de malades "reste faible par rapport au confinement". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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Un infirmier au CHRU de Nancy en mai 2020.  (ALEXANDRE MARCHI / MAXPPP)

Alors que la France a enregistré 3 310 nouveaux cas de coronavirus en 24 heures, chiffre au plus haut depuis la fin du confinement, les hospitalisations sont aussi en légère hausse. Mais selon Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), "il faut être assez serein sur la réactivité des hôpitaux et leur capacité à voir monter" une deuxième vague. "Les chiffres augmentent mais on est dans des proportions en volume qui restent quand même faibles par rapport au confinement", explique-t-il dimanche 16 août sur franceinfo.

On a tiré les conclusions de l'expérience qu'on a vécue au printemps, et aujourd'hui, on ne le vivrait pas de la même manière. On s'est préparés.

Frédéric Valletoux

à franceinfo

"On a tiré les enseignements en termes d'approvisionnement, en termes de stocks de matériels de protection pour les agents hospitaliers, en termes de médicaments aussi", développe Frédéric Valletoux. "On a traditionnellement, en France, 5 500 lits de réanimation. On aurait eu la possibilité d'aller jusqu'à 15 000 si ça avait été nécessaire au printemps, mais on n'a accueilli au plus fort que 7 000 patients dans les services de réanimation. Demain, si par malheur on devait retrouver des chiffres aussi importants, on ferait face jusqu'à ces hauteurs-là. 15 000 lits de réanimation, ça laisse venir quand même."

En plus des nouveaux stocks constitués et des filières d'approvisionnement renforcées, le président de la Fédération hospitalière de France affirme que la "fluidité de la prise en charge des patients sur les territoires va être améliorée". "Le retour d'expérience est fait. Aujourd'hui, on serait capables de mieux faire travailler la médecine de ville, la médecine hospitalière, le public, le privé", indique-t-il. "Sur le terrain, on n'attend pas les commissions d'enquête pour se préparer, pour refaire des stocks et pour améliorer ce qui pourrait l'être concrètement", conclut-il.

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