Confinement : le ras-le-bol des habitants des quartiers populaires
Le nouveau confinement de quatre semaines, décidé par le gouvernement jeudi 18 mars, est difficile dans les quartiers populaires concernés. A Saint-Quentin (Aisne), une forme de ras-le-bol s’installe.
Le confinement est plus difficile à vivre pour certains. Une habitante de Saint-Quentin (Aisne) vient d’entamer son troisième confinement. Elle vit avec ses trois enfants dans un trois pièces. Ce nouvel isolement, elle l’appréhende, le "vit mal" et se "sent en prison", explique-t-elle à France 3. Dans ce quartier populaire, un habitant sur quatre est sans emploi. Les habitants de cette cité trouvent le temps très long, mais sont forcés de s’y habituer.
Le déconfinement déjà en ligne de mire
Au pied de ce quartier populaire, le centre social reste ouvert. On y propose de l’aide pour les démarches administratives, comme remplir son attestation, ou encore pour y faire des activités en groupe restreint. "Il y a besoin de se soulager la tête et de pouvoir voir d’autres personnes", explique Gautier Duvent, Directeur de l’association Multicité. Avec le retour des beaux jours, ces habitants attendent avec impatience le déconfinement, l'espoir de contempler un autre horizon que celui des immeubles.
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