Confinement : le ministère de la Santé prend des mesures pour la continuité des traitements et des soins
L'arrêté, publié dimanche au Journal officiel, a pour but de préserver la santé des personnes concernées, tout en réduisant les sollicitations du système sanitaire, notamment en ce qui concerne les actes non urgents.
L'objectif : empêcher un retard des soins du fait de l'épidémie de Covid-19. Le ministère de la Santé a pris des mesures pour permettre la poursuite des traitements et des soins durant le confinement, mais aussi la prise de contraception et les interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses, selon un arrêté paru au Journal officiel, dimanche 8 novembre.
L'arrêté, pris en raison de "l'aggravation de la situation sanitaire" liée au Covid-19 et du rétablissement du confinement, vise à préserver la santé des personnes concernées, tout en réduisant les sollicitations du système sanitaire, comme certaines consultations ou actes non urgents. Cela contribue à "protéger les professionnels de santé et leurs patients de l'infection" et à s'adapter au "risque d'indisponibilité des professionnels de santé dans la gestion de la crise", explique le texte.
Les mesures adoptées visent à prévenir tout d'abord "des interruptions de traitements ou de soins préjudiciables à la santé des patients", en autorisant les infirmiers à "poursuivre les soins qu'ils dispensent aux patients atteints d'une pathologie chronique stabilisée au-delà de la date de validité de la prescription", et en permettant "aux pharmacies, aux prestataires de services ou aux distributeurs de matériel de délivrer" des médicaments ou prestations lorsqu'une ordonnance renouvelable "est expirée".
Des mesures en matière de contraception
L'arrêté vise également à éviter l'interruption des "traitements par contraceptifs oraux" ou encore des "traitements de substitution aux opiacés", en facilitant là encore la délivrance des produits nécessaires.
Enfin, le texte assouplit "les modalités pratiques de réalisation de l'IVG par voie médicamenteuse en dehors d'un établissement de santé par les médecins et les sages-femmes". L'arrêté permet que la prise des médicaments soit effectuée via une consultation en télémédecine, avec "dispensation en pharmacie d'officine" des produits nécessaires.
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