19 heures. La Tour Eiffel scintille comme un phare dans la nuit. En métro, à pied, ou encore à vélo, les derniers trajets s’opérèrent pour rejoindre le domicile. Malgré le confinement, Paris ne s’est pas encore endormi. Certains sont même en plein effort. Vincent est sorti courir sur les quais de Seine, comme une échappatoire au confinement. "Les journées de travail sont intenses, on fait juste la pause pour manger, mais pour prendre l’air, on a que le soir", confie t-il.La protection civile reste sur le pontLa protection civile n’a pas changé ses habitudes. Confinement ou pas, elle continue ses maraudes à destination des sans-abris. Alix Romatet retrouve Djamil et Michel, qu’elle suit depuis plusieurs années. Son objectif : maintenir le lien social, apporter un peu de nourriture, ainsi que les nouveaux indispensables du quotidien, comme du gel hydroalcoolique. Pendant le premier confinement, de nombreuses associations humanitaires avaient fermé leurs portes, mais la situation aujourd’hui semble moins difficile.