Les petits commerces alimentaires de centre-ville sont les gagnants des différents confinements. En moyenne, ils ont gagné 13% de chiffre d’affaires, malgré la crise sanitaire. Une boucherie du 6e arrondissement de Paris accueille ainsi 80 clients par jour, soit deux fois plus qu’avant la pandémie de Covid-19. Le patron a développé les livraisons à domicile et une activité de traiteur, et a boosté son chiffre d’affaires de 40%. "Les gens se sont aperçus qu’on était là, qu’on offrait un service, qu’on était disponible, qu’on était à l’écoute, et que qualitativement, on était au rendez-vous", analyse Antonin Bonnet, propriétaire de la boucherie. Des clients qui achètent localLes boucheries et les fromageries ont vu leur chiffre d'affaires s’envoler d’environ 20%. Le constat est le même chez les primeurs, qui ont augmenté leurs ventes de 32% sur un an. Dans un magasin de producteurs, près de Lille (Nord), où tout ce qui est vendu est produit à moins de cinq kilomètres, les clients sont de plus en plus nombreux à se faire plaisir et à soutenir les agriculteurs locaux. La mise en place du drive a contribué à cette hausse du nombre de clients. De 15 à 20 drives par semaine, le gérant est passé à 70. Certains commerçants parisiens accusent cependant une baisse depuis que certains clients sont partis se confiner en région.Parmi nos sources Chiffres de l’institut IRI, enquête non disponible en ligne.