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Black Friday : le gouvernement doit avant tout “encadrer ce genre de promotions bidon”, demande l'UFC-Que Choisir

Le président de l'association a dénoncé des "offres bidon". Il dit regretter que le gouvernement ne se mobilise pas plus sur les arnaques liées au Black Friday. 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une femme passe devant un magasin qui annonce des promotions pour le Black Friday.  (ANA ESCOBAR / MAXPPP)

“Pourquoi Bruno Le Maire ne se précipite-t-il pas pour intégrer un cadre sécurisant pour les consommateurs, et pour arrêter toutes ces promotions complètement bidon ?”, s’est agacé jeudi 19 novembre sur franceinfo Alain Bazot, président de l’UFC-Que choisir, alors que le ministre de l’Économie a évoqué mercredi soir au Sénat la possibilité de décaler le Black Friday prévu le 27 novembre, en plein confinement alors que de nombreux commerces sont physiquement fermés. 

De fausses promotions selon l'association 

"Le vrai problème, ce n'est pas de décaler dans le temps le Black Friday. Que ce soit dans 10 jours ou 15 jours, les consommateurs seront confrontés à des offres bidon. La capacité de faire une vraie affaire est infinitésimale. La capacité de se faire avoir, en revanche, elle est maximale", poursuit Alain Bazot. "J'ai ressorti les chiffres des enquêtes qu'on a menées sur la réalité des promotions qui ont été faites”, a-t-il averti. “On a annoncé qu’un four était vendu 600 euros avant les promotions, alors qu’en réalité son prix de référence était de 372 euros”, a-t-il donné à titre d’exemple.

"Ce qu’on veut, c’est que les consommateurs consomment, il y a soi-disant une manne d'argent dans leur portemonnaie et on se fiche pas mal des conditions dans lesquelles ils vont consommer. On est dans une logique de surconsommation."

Alain Bazot

à franceinfo

Alain Bazot demande à ce que la France “encadre les promotions avec le prix de référence”. “Quand on dit qu'on fait du moins 70%, on doit pouvoir justifier d'avoir vendu ce bien à un prix plus cher avant. Aujourd'hui, les professionnels n’ont pas cette obligation. Il y a un vide juridique”, a-t-il alerté. Il aurait également “voulu que Bruno Le Maire nous annonce, par exemple, qu'on allait mobiliser l'administration des fraudes pour vérifier qu'il n'y a pas d'arnaque. C'est ça qu'on attend, dans l'intérêt général.”

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