Attestation, commerces, modalités de sortie… Un confinement qui laisse perplexe au sein de la population
Pour le premier jour du reconfinement samedi 20 mars, les Français ont exprimé leur incompréhension. Le gouvernement a renoncé à l’attestation initiale tandis que certains commerces ne comprennent pas leur fermeture.
Depuis le samedi 20 mars, 21 millions de Français sont concernés par les nouvelles mesures sanitaires annoncées par le gouvernement. En premier lieu, il convient de nouveau de justifier de ses déplacements. L'exécutif avait publié une première attestation avec 15 motifs de sortie différents. "Deux feuilles A4, ça fait beaucoup de papier", s’interroge un témoin. "On ne voit pas pourquoi il faut une attestation alors qu’on peut rester jusqu’à 19 heures dehors", réplique une femme, suppléée par un homme : "C’est un peu ridicule." Le gouvernement y a finalement renoncé, un justificatif de domicile suffit pour attester des sorties à moins de 10 kilomètres de chez soi.
Des dérogations pour certains commerces
Les Français étaient, de fait, nombreux dehors. "Je ne comprends rien personnellement. Tant qu’on peut au moins sortir sans avoir peur de se faire contrôler partout, moi ça me plait", estime une jeune femme. Du côté des commerces aussi, l’incompréhension est palpable. "Le chocolatier, le libraire, le disquaire, un fleuriste. Qui peut se permettre de dire toi tu ouvres, toi non ?", déplore Fabrice Nabet, gérant de boutique. En outre, les réparateurs d’instruments de musique, coiffeurs ou concessionnaires automobiles peuvent rester ouverts. "On ne va pas refaire comme l’année dernière, on avait manqué les Rameaux, Pâques, le 1er mai. Ce n’est pas possible", se réjouit Thierry Nectoux, fleuriste.
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