Cet article date de plus de trois ans.

Allocution d’Emmanuel Macron : un “aveu d’échec” sur la gestion de la crise, selon l’opposition

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Allocution d’Emmanuel Macron : un “aveu d’échec” sur la gestion de la crise, selon l’opposition
Allocution d’Emmanuel Macron : un “aveu d’échec” sur la gestion de la crise, selon l’opposition Allocution d’Emmanuel Macron : un “aveu d’échec” sur la gestion de la crise, selon l’opposition (France 2)
Article rédigé par France 2 - H.Capelli, T.Curtet, A.Peyrout, A.Exposito, L.Crouzillac, F.Fontaine
France Télévisions

Le chef de l’État, qui a annoncé de nouvelles restrictions pour lutter contre le Covid-19, aurait dû "mieux anticiper" la crise sanitaire et prendre des mesures plus tôt, selon la plupart des élus et élues d’opposition interrogés par France Télévisions. 

L’allocution présidentielle, mercredi 31 mars, a fait réagir la classe politique. Du côté de la droite, Les Républicains estiment que le président a perdu son pari sur les écoles. "Anticiper les vacances scolaires, très bien, mais il faut très vite reprendre une scolarité normale, et je n’ai pas entendu d’assurance sur ce point", estime Annie Genevard, vice-présidente LR de l’Assemblée nationale. Pour les écologistes, ces annonces sont un aveu d’échec de la majorité. "Il n’y a aucun gain dans cette situation, nous allons en souffrir toutes et tous dans un confinement qui va être plus long que s’il n’avait été un confinement par anticipation", selon Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’EELV.

"On est la risée du monde"

Pour La France Insoumise, l'exécutif aurait également dû anticiper cette troisième vague. "Le président nous dit que nous avons gagné des jours de liberté, c’est faux, nous avons perdu du temps du fait de ces décisions hasardeuses", affirme Adrien Quatennens, député LFI du Nord. Pour le Rassemblement national, Emmanuel Macron devra même rendre des comptes sur sa gestion de la crise. "On est la risée du monde", lance Jordan Bardella, vice-président du parti. Un débat sur ces mesures devrait avoir lieu jeudi 1er avril à l’Assemblée nationale.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.