À Bois-Colombes, dans les Hauts-de-Seine, les nuits de Pierre Van der Beken se suivent et se ressemblent. Il n’arrive pas à trouver le sommeil avant 5 heures. Habituellement employé dans un restaurant, il est au chômage partiel. Avec le confinement, cet hyperactif se sent comme un lion en cage. "Le fait de ne rien faire, je déborde d’énergie. Du coup je suis frustré, je suis là et j’attends le sommeil qui ne vient pas", décrit-il. 74% des Français dorment malSon horloge biologique est perturbée, comme celle de 74% des Français selon un récent sondage. Ce sont les 18-35 ans qui déclarent le plus souvent ces troubles du sommeil. La peur de la maladie ou celle de manquer de moyens financiers, peuvent expliquer ces troubles du sommeil, selon Marie-Françoise Vecchierini, neuropsychiatre à l’Institut du sommeil et de la vigilance. Pour mieux dormir, l’exposition à la lumière naturelle du jour serait profitable.