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Confinement : "303 000 contrôles et près de 25 000 verbalisations" à Paris, déclare Rémy Heitz

C'est la preuve que le confinement "est respecté" a précisé le procureur de la République de Paris qui pointe toutefois "les récalcitrants".

Article rédigé par franceinfo
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Rémy Heitz, procureur de la République de Paris, en conférence de presse, le 6 février 2019. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

Au 30 mars, il y a eu "303 000 contrôles" et près de "25 000 verbalisations" à Paris dans le cadre du confinement, a déclaré Rémy Heitz le procureur de la République de Paris, mardi 31 mars sur franceinfo. C'est la preuve que le confinement "est respecté par la grande majorité" des Parisiens. "Sur 10 contrôles, plus de 9 personnes sont en règle. C'est un signe positif malgré les récalcitrants", a-t-il affirmé.

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Les récalcitrants sont verbalisés avec "une contravention". En cas de récidive, "c'est une contravention plus grave, 200 euros, et cela peut être un délit s'il y a réitération à quatre reprises. Nous avons une petite dizaine de cas de ce type qui vont comparaître cet après-midi en comparution immédiate. Ils risquent une peine de prison de six mois et une amende de 3 750 euros", a expliqué Rémy Heitz.

Mais le procureur de la République de Paris prône des travaux d'intérêt général. "Cela permet de rendre un peu à la collectivité le tort causé. C'est une mesure qui peut être intéressante pour des jeunes. J'ai proposé que cela puisse se faire en hôpitaux après l'épidémie", a-t-il expliqué.

2391 contrôles de commerces et 60 contraventions

Par ailleurs, plusieurs commerces, non indispensables, ont dû fermer en raison du coronavirus. "2 391 contrôles ont été opérés et il y a eu 60 contraventions pour ouverture d'un commerce non essentiel", a expliqué Rémy Heitz.

La loi est respectée et si nous devons intervenir en urgence nous avons maintenu un dispositif adapté avec des comparutions immédiates.

Rémy Heitz

à franceinfo

Les trafics de masques et de gels hydroalcooliques sont très suivis. "Des dizaines et des dizaines de milliers" de masques qui pouvaient notamment être vendus dans des pharamcies ont été saisis et sont "immédiatement" donnés à l'ARS (l'agence régionale de santé). "Nous avons eu une quinzaine d'affaires de ce type. Une réponse ferme parce qu'il est absolument anormal que certains profitent de la situation dans laquelle nous sommes pour commettre des infractions de ce type", a-t-il ajouté.

"Il faut rappeler que tous les masques sont réquisitionnés et qu’ils ne peuvent être vendus. Les pharmacies qui veulent les vendre peuvent être contrôlées et faire l’objet de sanctions, de poursuites", a détaillé Rémy Heitz.

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