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Vidéo Coronavirus : Emmanuel Macron ne prendra pas de chloroquine s'il est testé positif au Covid-19

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Emmanuel Macron : "Je ne prendrais pas de chloroquine"
Emmanuel Macron : "Je ne prendrais pas de chloroquine" Emmanuel Macron : "Je ne prendrais pas de chloroquine"
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Lors d'un entretien donné à l'occasion du 14-Juillet, le président de la République a rappelé qu'il n'existe actuellement aucun traitement stabilisé contre le Covid-19.

"Il n'y a pas de traitement, je ne vais pas en prendre." Pour Emmanuel Macron, l'hydroxychloroquine, c'est non. Interrogé ce mardi 14 juillet par les journalistes Léa Salamé et Gilles Bouleau en direct du palais de l'Elysée, le chef de l'Etat, qui a confié avoir parfois recours à l'automédication, a assuré qu'il ne prendrait pas ce médicament s'il venait à être infecté par le coronavirus.

Présentée comme un traitement efficace contre le Covid-19 par une partie très minoritaire de la communauté scientifique, dont le très médiatique professeur Didier Raoult, l'hydroxychloroquine n'a convaincu à ce jour ni les autorités sanitaires françaises ni le président de la République. "Vu notre degré de connaissance, de ce que j'ai compris de la science, c'est qu'il n'y avait pas de traitement stabilisé, a répondu Emmanuel Macron, donc je m'en remettrais [en cas de maladie] aux médecins qui me suivent (...) pour voir comment on accompagne les jours les plus décisifs pour éviter que ça ne dégénère."

Le président ménage le professeur Raoult

Malgré sa réponse catégorique, Emmanuel Macron a tenu à ménager Didier Raoult, à qui il avait rendu une visite surprise le 9 avril dernier à Marseille. "Le professeur Raoult est un grand scientifique. Il était normal, légitime, de mon point de vue, qu'il participe du débat scientifique, a déclaré le chef de l'Etat. Mais ce n'est pas au président de la République ou à un politique de trancher un débat scientifique avec des critères éthiques, a-t-il ajouté. Ce n'est pas non plus à un homme scientifique, quand bien même il devient une personnalité publique, d'acter des croyances scientifiques." Avant de conclure : "Peut-être que dans quelques mois, on verra que c'était le bon traitement. Mais aujourd'hui, personne n'a prouvé que c'était le bon."

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