À l'université d'Angers, un capteur de CO2 surveille la qualité de l'air dans les amphithéâtres
Des études scientifiques ont révélé le lien entre le taux de dioxyde de carbone et la présence du coronavirus. À Angers, les étudiants de l'université ont fabriqué en interne leur propre prototype : des capteurs connectés pour mesurer le taux de CO2 dans l'air. #IlsOntLaSolution
Dans cet amphithéâtre de l'université d'Angers, un capteur surveille la qualité de l'air. Connecté à une application, ce boîtier discret et silencieux reste au vert si le taux de CO2 est correct. En revanche, s'il vire au orange ou au rouge, c'est qu'il faut alors aérer la pièce pour éviter la transmission du Covid-19. Il peut être transporté d'une salle à l'autre en fonction de l'activité. L'application permet de visualiser tous les capteurs installés sur le campus.
Dès que cela passe au orange, les fenêtres sont ouvertes. On a assez peu de dépassement de la zone rouge.
Émilie Vauchéingénieure prévention des risques - Université d'Angers
50 capteurs installés sur tous le campus
Pour l'heure, 50 capteurs connectés sont installés sur tout le campus de l'Université d'Angers. Même si la présence des étudiants est toujours restreinte, la bibliothèque, l'un des lieux les plus fréquentés, a été la première a en être équipée. Le capteur, perçu comme un dispositif complémentaire pour traquer le virus, rassure étudiants et enseignants.
Tout est parti d'un projet collaboratif au sein de l'Université. La fabrication est menée par des étudiants de Polytech et leur enseignant. Ils ont mis au point ce dispositif efficace à moindre coût soit à 70 euros de prix de revient. Le boîtier sera bientôt doté d'une batterie rechargeable pour le rendre plus mobile et pratique.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.