1er mai : les militants confinés tentent de se faire entendre de chez eux
Ce 1er mai, impossible de descendre dans la rue. C’est inédit, mais pas question de rester silencieux. Les travailleurs ont décidé de se rassembler autrement.
Un brin d’imagination pour exprimer, même confinés, des revendications. Pour ce 1er mai inédit, des affiches fleurissent sur les ponts, aux balcons et aux fenêtres. "Il y a bien quelque chose qu’on ne peut pas confiner, c’est notre conscience et notre esprit", explique un militant depuis sa fenêtre. Pour une militante bloquée chez elle, il était nécessaire de s’exprimer en peinture. "Confinés, mais pas bâillonnés", clame-t-elle.
"Même s’il y a confinement, la lutte continue"
En Corrèze, c’est depuis son jardin décoré pour l’occasion, que Gilles Tardieu compte manifester. "Même s’il y a confinement, la lutte continue. Tout ce qui a été fait par rapport au monde du travail et aux salariés, il n’y a rien qui s’arrête", assure ce secrétaire de la CGT Corrèze. À Marseille, dans les Bouches-du-Rhône, quelques gilets jaunes ont choisi de se rassembler devant l’hôpital de la Timone, en prenant quelques précautions sanitaires.
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