Alzheimer : des cerveaux de mouches étudiés afin de mieux comprendre la maladie
Le cerveau des drosophiles, qui présente des similitudes avec celui de l'homme, est étudié pour comprendre les mécanismes de la mémoire et faire avancer la recherche sur Alzheimer.
Depuis 30 ans, pour mieux comprendre la maladie d'Alzheimer, des drosophiles sont étudiées. La mémoire de ces moucherons, faciles à élever, est observée. "L'homme et la drosophile ont un ancêtre commun, qui vivait il y a 600 millions d'années, qui avait déjà un cerveau. Le cerveau de la drosophile fonctionne selon le même principe que le cerveau humain", explique Thomas Preat, chercheur au CNRS/ESPCI-Paris, soutenu par la fondation pour la recherche médicale.
L'activité neuronale des mouches est observée
Des mouches mutantes, atteintes de la maladie d'Alzheimer, sont créées afin d'étudier les mécanismes de la perte de mémoire. Après un jeûne de 24 heures, les mouches ont reçu un sucre associé à une odeur. Leur mémoire est testée pour voir si les drosophiles vont se diriger vers cette odeur ou vers une autre, neutre. Avec un microscope, les neurones actifs quand la mémoire se forme peuvent être observés. L'hypothèse des chercheurs est que la maladie d'Alzheimer est liée à un défaut d'apport en énergie dans certaines régions du cerveau.
Parmi Nos sources
La Fondation pour la recherche médicale
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