Cet article date de plus de neuf ans.

Jean Leonetti : "Je suis pour la bonne mort et pas pour l'euthanasie"

Les députés Alain Claeys et Jean Leonetti ont remis vendredi à François Hollande leurs propositions sur la fin de vie afin d'aménager la loi de 2005. Le député UMP d'Antibes dont la loi initiale porte le nom explique comment celle-ci doit désormais évoluer.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (François Hollande et les députés Alain Clayes (au centre) et Jean Leonetti lors de la remise du rapport à l'Elysée © MaxPPP)

"La loi de 2005 doit évoluer dans différents axes" , explique Jean Leonetti, un des deux auteurs du rapport sur la fin de vie remis vendredi matin à François Hollande. "Le premier, c'est qu'en fin de vie, quand on est en souffrance, on a le droit de réclamer de dormir. C'est la sédation continue jusqu'au décès." Il ajoute qu'il s'agit-là de "plus qu'un rapport, c'est une proposition de loi. Il y a eu plusieurs rapports. Maintenant, la réflexion doit passer à l'acte" .

 

Pour élaborer ce nouveau projet de loi, il est parti du principe que "presque 80% des Français ne peuvent pas avoir accès à des soins palliatifs en fin de vie. Aujourd'hui, dans certains services, cela se fait bien. Et dans d'autres services, cela ne se fait pas du tout. Cette inégalité des Français face à la loi est insupportable". Pour Jean Leonetti, ce choix ne sera alors plus un devoir du médecin mais "un droit du malade" .

 

Il aborde aussi les directives anticipées "qui sont dans la carte vitale" d'où un problème d'accessibilité. "Il faut que, quand le citoyen écrit ses directives anticipés, il ait la garantie qu'elles soient respectées" .

Jean Leonetti : "C'est le malade qui décide. Il faut qu'il soit en fin de vie et il faut qu'il ait un traitement qui soit inefficace"
 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.