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Infographie L'Organisation mondiale de la santé veut enrayer "l'épidémie de césariennes"

Dans certains pays s'est instauré une véritable "culture de la césarienne", comme au Brésil, où près de la moitié des bébés naissent de cette manière.

Article rédigé par franceinfo
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La césarienne, une opération chirurgicale permettant d'extraire le foetus, ne doit être pratiquée que pour des raisons médicales rappelle l'OMS.  (LANE OATEY / BLUE JEAN IMAGES / BLUE JEAN IMAGES RF/ GETTY IMAGES)

Les césariennes ne doivent être pratiquées que lorsqu'elles sont "médicalement nécessaires". C'est le rappel lancé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui déplore une "l'épidémie de césariennes", qui sévit un peu partout dans le monde.

Dans beaucoup de pays, cette "épidémie" s'explique surtout par la volonté des médecins de se simplifier la vie. Les césariennes (des opérations chirurgicales permettant d'extraire le foetus) peuvent en effet être planifiées. Or "les césariennes ne devraient être pratiquées que lorsqu'elles sont médicalement nécessaires", affirme l'OMS dans une nouvelle recommandation. En théorie, selon l'organisation, le taux de césariennes ne devrait pas dépasser 10-15 % des grossesses. Ces interventions ne sont en effet pas sans risque pour la mère, et pourraient favoriser certaines pathologies chez l’enfant, note Le Monde.

L'accouchement par césarienne s'est généralisé

Jusqu'à présent, l'OMS s'était contentée de dire que le "taux de césarienne idéal" se situait entre 10% et 15% des grossesses. Une fourchette établie par les experts en 1985. Mais depuis, l'accouchement par césarienne s'est généralisé aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement comme le montre notre graphique.

Dans certains pays s'est instauré une véritable "culture de la césarienne". C'est notamment le cas au Brésil où près de la moitié des bébés naissent par césarienne, ce qui en fait le numéro un mondial en la matière, a expliqué le Dr Temmerman, la directrice du département Santé et Recherche génésiques à l'OMS.

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