" Si les hommes avaient leurs règles, il n’y aurait pas de taxe sur les tampons" : l’accès aux protections périodiques, le combat d’une jeune britannique
Amika George, jeune britannique de 17 ans, a fait de l’accès aux protections périodiques pour les jeunes filles de milieux modestes, son combat.
" Je pense que si les hommes avaient leurs règles, il n’y aurait pas de taxe sur les tampons et tout ça ne serait pas un problème ", c’est l’avis d’Amika George, 17 ans. Lorsque cette dernière a lu en avril dernier des articles de presse sur le sujet, elle est piquée à vif: " Des filles âgées de 10 ans parfois même plus jeunes, qui devaient manquer l’école parce qu’elles n’avaient pas les moyens de se payer des protections périodiques, ou qui allaient à l’école en utilisant des chaussettes, des mouchoirs en papier ou des morceaux de vieux T-shirts à la place de serviettes ou de tampons, ça a juste été un énorme choc pour moi. "
"Avoir accès à des protections périodiques c’est quelque chose que je prenais pour acquis. "La jeune britannique décide alors de lancer une pétition nommée "#FreePeriods " pour alerter les pouvoirs publics. "Avoir accès à des protections périodiques c’est quelque chose que je prenais pour acquis ", explique Amika. "Je pensais qu’il y avait déjà un système mis en place où on avait une liste des filles avec les moyens les plus modestes qui reçoivent des repas gratuits à l’école et qui seraient donc éligibles à l’accès gratuits aux protections périodiques ", ajoute-t-elle.Après plus de 100 000 signatures, le mouvement "#FreePeriods " a pris de l’ampleur et s’est rassemblé à Londres le 20 décembre pour manifester dans le but de demander à la Première ministre Theresa May un accès gratuit aux protections périodiques pour les jeunes filles aux moyens modestes.
D’après l’ONG Plan International, au Royaume-Uni, une fille sur dix n'a pas les moyens d'acheter des protections périodiques.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.