Trois syndicats ont approuvé vendredi 10 juillet le projet d'accord du Ségur de la Santé. Mais chez la CGT-Santé Action Sociale, on ne s'est pas encore décidé. Mireille Stivala, secrétaire générale de la première syndication du secteur, exprime sa "déception" samedi 11 juillet sur franceinfo.La CGT-Santé Action Sociale va consulter ses syndicats ce week-end, avant de se décider à signer ou non le protocole d'accord, explique Mireille Stivala, qui n'est pas emballée par les propositions du gouvernement : "La tendance est quand même à la déception, notamment sur la question de la revalorisation salariale."Le protocole d'accord du Ségur de la Santé prévoit une revalorisation de 180 euros nets pour les métiers paramédicaux et non médicaux. "C'est toujours en dessous du salaire médian des professionnels dans l'espace européen, répond la secrétaire syndicale. Ça pose un réel problème."Des promesses de recrutement "insuffisantes"Une autre crainte pointe chez la CGT-Santé Action Sociale représentée par Mireille Stivala. "Il y a la priorité de vraiment recourir à un recrutement massif dans nos établissements", explique-t-elle. Sur ce point, le gouvernement promet 15 000 emplois. "Ça représente à peu près sept emplois par établissement, signale Mireille Stivala. Ce qui est nettement insuffisant par rapport aux besoins. Aujourd'hui, la population vieillit. On a besoin d'avoir un secteur renforcé."On a le sentiment quand même d'un manque d'ambition dans ce gouvernement suite à la crise sanitaire qui s'est passée.Mireille Stivala, secrétaire générale de la CGT-Santé Action Socialeà franceinfoLa CGT-Santé Action Sociale a jusqu'au lundi 13 juillet pour donner son accord, ou non, au protocole d'accord du Ségur de la Santé. Quelle que soit la décision du syndicat, le protocole a été signé par suffisamment de syndicats pour être adopté.