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Hôpital : un menu de chef étoilé pour les patients du centre de lutte contre le cancer de Villejuif

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Hôpital : un menu de chef étoilé pour les patients du centre de lutte contre le cancer de Villejuif
Hôpital : un menu de chef étoilé pour les patients du centre de lutte contre le cancer de Villejuif Hôpital : un menu de chef étoilé pour les patients du centre de lutte contre le cancer de Villejuif (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Des repas étoilés à l'hôpital, c'est la nouveauté. Des menus plaisir pour que les patients mangent mieux et éviter qu'un plateau sur quatre ne soit pas terminé. L'idée est que l'alimentation participe aux traitements.

À Honfleur (Calvados) dans cette petite cuisine, Alexandre Bourdas concocte des plats sophistiqués. Des plats qui valent à son restaurant de 24 couverts deux étoiles au guide Michelin. Mais deux fois par semaine, Alexandre Bourdas quitte sa Normandie. À 7 heures du matin, il arrive à l'institut Gustave Roussy à Villejuif (Val-de-Marne), centre de lutte contre le cancer. Direction la cuisine, beaucoup plus grande que la sienne et non plus 24, mais 250 repas à préparer.

Les patients apprécient la différence

Une plongée dans le monde de la restauration collective pour deux jours de menus différents. "Je m'aperçois que l'énergie et le moteur qu'on a en commun, c'est faire à manger pour les autres", explique le chef étoilé. Aujourd'hui, c'est boeuf au wok avec carottes, soja et sésame torréfié. La jeune femme chef de cuisine en découvre d'ailleurs la technique. Avant de cuire le boeuf, on râpe du gingembre qui est un excellent remède contre les nausées chez ces patients fragiles qui ont souvent perdu le goût et qui mangent trop peu. Réveiller l'appétit n'a pas été une mince affaire. Le chef a souhaité que le service se fasse dans de la vaisselle en faïence. Au menu : salade de fèves et de haricots au saumon fumé, boeuf au wok et une tarte fine aux pommes et aux amandes. Tout est fait maison et les patients habitués de la cuisine hospitalière apprécient la différence. Le repas participe donc sinon à leur guérison, au moins à leur bien-être.

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