Santé : auprès des AESH, qui accompagnent les élèves en situation de handicap à l'école
Les accompagnants d'élèves en situation de handicap (AESH) se mobilisent, mardi 19 octobre. Surnommés les "invisibles de l'Éducation nationale", ils sont chargés d'assister en classe les enfants handicapés. Ils réclament des hausses de salaires et un vrai statut de fonctionnaire.
À Brest (Finistère), Élodie Jacob est AVS (désormais AESH, accompagnant d'élèves en situation de handicap, ndlr) depuis dix ans. Elle aide les élèves qui ont des troubles de l'apprentissage. "Je l'aide à se tenir bien droit, écouter le cours et je donne la retranscription à la fin du cours", détaille-t-elle. Elle suit ainsi plusieurs élèves. "J'aurais un peu du mal à faire sans, je me suis habitué", confie l'un d'eux.
Des salaires bas et pas de statut de fonctionnaire
Cette aide est également précieuse pour les enseignants. "Ça permet de voir quand les élèves sont en difficulté, (…) à 30, on ne pourrait pas avoir toute l'attention que porte l'AESH à ses élèves", confie une enseignante. Elodie effectue 28 heures de cours par semaine, pour un peu plus de 900 euros par mois. L'augmentation du salaire et la reconnaissance d'un vrai statut de la fonction publique sont au cœur des revendications de la grève du mardi 19 octobre.
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