Législatives : des ateliers de traduction pour inclure les personnes handicapées dans le débat
Les 12 et 19 juin en métropole, les Français sont appelés aux urnes pour les législatives. Un devoir citoyen qui reste difficile d’accès pour les personnes en situation de handicap. Pour rendre les programmes compréhensibles pour tous, un établissement en Creuse organise des ateliers de traduction. #IlsOntLaSolution
Tous les cinq ans, c’est l’effervescence. Le 30 mai marque l’ouverture officielle de la campagne aux législatives. Plus de 6 000 candidats entrent en compétition pour pouvoir siéger et défendre leurs idées à l'Assemblée nationale. Mais avant l’heure du vote, les Français découvrent les tracts des différents partis dans leur boîte aux lettres. Pourtant, leur compréhension n’est pas évidente pour tous, comme pour les personnes atteintes de handicap mental.
Accès à tous
Pour y remédier, des entreprises organisent des ateliers pour traduire ces programmes en langage "Facile à lire et à comprendre" (FALC), un mélange d’illustrations et de phrases simples. “L’intérêt, c’est que toute personne puisse se saisir d’un document qui a une importance pour le pays et qu’elle puisse comprendre les informations principales rapidement”, explique Mame N'Dagh Faye, monitrice.
La traduction est réalisée avec des personnes atteintes de déficience mentale pour obtenir un document le plus proche de leurs besoins. “C’est important de savoir ce qu’il y a dans les programmes et pour pouvoir mieux voter pour la personne que l’on souhaite”, ajoute Abigaelle Pelangeon, traductrice.
Mais le travail d’inclusion des personnes handicapée dans les législatives n’est pas encore terminé, notamment pour les personnes sourdes et malentendantes. Près de 70% d’entre-elles estiment que les sous-titres sont de qualités insuffisantes pour suivre convenablement les débats politiques.
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