Enfants : éduquer sans crier
La Fondation pour l'Enfance lance mardi 6 février une campagne télévisée pour sensibiliser l'opinion à ce qu'elle appelle les violences éducatives ordinaires.
Quand les enfants jouent à tester les limites, refusent d'écouter ou piquent une grosse colère, quel parent n'a pas crié sur sa progéniture pour se faire obéir. Ça soulage peut-être, mais ces cris à répétition font partie des violences éducatives ordinaires, dénoncées dans ce clip de la Fondation pour l'Enfance. Une fois adultes, ces cris qui paraissent sans conséquence peuvent avoir des répercussions à plus long terme, selon certaines études scientifiques.
Troubles anxieux, stress
Cette spécialiste accueille régulièrement des familles qui se questionnent sur leurs méthodes d'éducation : "S'il n'y a pas dans la famille ce climat de sécurité dans lequel l'enfant se sent en sécurité, il va développer toutes sortes de peurs, qui vont se transformer après en ce qu'on appelle des troubles anxieux, du stress, ou de l'angoisse, tout ce qu'on vit après à l'âge adulte", explique Valérie Roumanoff, hypnothérapeute, auteur de "Et si on arrêtait de crier sur nos enfants". "Moi, j'ai beaucoup d'adultes qui viennent dans mon cabinet d'hypnose avec ces troubles anxieux, ce stress, ces angoisses, ce manque de confiance en soi." Pour éviter de trop crier sur sa fille Alice, Laetitia Hochard, s'est inspirée de livres sur l'éducation positive, qui privilégient le jeu, ou la négociation. "On a réussi à trouver un équilibre comme ça, on essaye de faire du mieux qu'on peut, avec les enfants qu'on a, et je trouve qu'on s'en sort plutôt bien", constate la mère de famille.
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