Décès d'un nourrisson : l'administration de l'Uvestérol D pose question
Après la mort, en décembre 2016, d'un bébé de 10 jours qui avait reçu une dose d'Uvestérol D, un complément pour donner de la vitamine D, la méthode d'administration du médicament pose question.
Un liquide trop visqueux, administré avec une pipette au contenu trop volumineux. Voilà ce qui pourrait être à l'origine du décès d'un nouveau-né de 10 jours. Dans le collimateur depuis 2006, l'Uvestérol D fait l'objet d'une surveillance renforcée de la part de l'agence du médicament. Avant de le vendre, les pharmaciens sont d'ailleurs tenus d'expliquer aux parents les précautions qu'ils doivent prendre avec ce produit. "Vous le tenez bien assis et puis vous administrez tranquillement le produit dans la bouche", détaille une pharmacienne.
Premier décès à cause du médicament
Chaque jour, des milliers d'enfants prennent cette vitamine D qui aide à lutter contre le rachitisme et qui fait partie des médicaments les plus prescrits en France. Les premiers malaises, comme une fausse route ou un malaise vagal, imputables à l'Uvestérol D, remontent à 1996. Mais c'est la première fois qu'un nourrisson décède. Le 21 décembre dernier, quelques instants après avoir pris sa dose d'Uvestérol D, l'enfant est mort d'un arrêt cardio-respiratoire.
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