Les enseignes disparaissent presque aussi vite qu'elles sont apparues. Les vendeurs de cigarettes électroniques voient le marché stagner. Si l'objet était tendance à ses débuts en 2010, attirant pas moins de 10 millions de Français, il a déçu une partie du public, alors même que les boutiques pullulaient.La cause ? Beaucoup n'y ont pas trouvé un moyen de compenser l'usage de la cigarette classique, plus forte en goût.Les recharges disponibles dans les bureaux de tabacAujourd'hui, on estime à trois millions le nombre de vapoteurs disponibles. Le produit est donc bien implanté mais les commerçants voient leur chiffre d'affaires baisser. "On a eu une baisse des nouveaux accédents, exprime ce vendeur, parce que l'investissement au départ peut faire un peu peur. C'est le prix d'une cartouche de cigarettes en gros."De 2 500 en 2014, le nombre de magasins en France est passé à 2 000 cette année, à cause d'une trop forte concurrence, et notamment celle des bureaux de tabac, qui vendent désormais des recharges et ont ainsi récupéré 20% du marché de la cigarette électronique.