Des médecins testent l'immunothérapie pour lutter contre la maladie de Parkinson
Des anticorps sont injectés aux patients pour détruire les amas anormaux de protéines responsables de cette maladie neurodégénérative, explique le neurologue Philippe Damier au "Parisien".
"Un nouvel espoir pour les malades de Parkinson." Ces mots sont ceux du professeur Philippe Damier, neurologue au CHU de Nantes. Vendredi 6 avril, il dévoile au Parisien une nouvelle piste de recherche contre la maladie de Parkinson : l'immunothérapie. "Le but est de ralentir le processus dégénératif, voire de le stopper si on arrive au tout début de la maladie", explique-t-il, alors que la deuxième phase de tests de l’étude clinique internationale commence.
Concrètement, l'immunothérapie, c'est quoi ? "Un médicament diffusé en perfusion pour stimuler le système immunitaire, et l’aider, dans le cas de Parkinson, à se débarrasser des dépôts anormaux de protéines dans le cerveau", explique Le Parisien.
"L'immunothérapie renforce les défenses du patient. Dans notre essai Parkinson, on injecte un certain type d’anticorps dits monoclonaux. Leur mission : cibler les dépôts de protéines et les détruire", précise Philippe Damier. Cette avancée pourrait changer la vie des 100 000 à 120 000 personnes touchées par la maladie en France. Didier Robiliard, président de France Parkinson, ne cache pas "fonder beaucoup d’espoir", en l’immunothérapie, tout en suivant de près les autres voies.
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