Confinement : les soirées clandestines se multiplient
À Marseille (Bouches-du-Rhône), les policiers ont évacué 500 personnes qui participaient à une soirée clandestine samedi 12 décembre. Interdits en raison du contexte sanitaire, ces rassemblements festifs ont pourtant tendance à se multiplier.
Ce n’est pas la première fois que des fêtes clandestines, qui réunissent des centaines de personnes en plein confinement, sont organisées. Samedi 12 décembre, l'une d'elles a eu lieu à Marseille (Bouches-du-Rhône). Aucun invité ou presque ne portait de masque. La police est intervenue et une enquête est actuellement en cours. À son arrivée, plus de 500 fêtards étaient réunis dans un hangar, dans le XIVe arrondissement de la ville. Beaucoup de participants étaient éméchés et certains se sont filmés en train de fuir les forces de l’ordre.
Les participants verbalisés
La fête était payante : 150 euros l’entrée pour deux personnes, bouteille comprise. Le propriétaire du hangar assure ne pas avoir été prévenu de l’intention des loueurs. "La soirée n’était pas du tout prévue, zéro. Eux ont voulu prendre le risque", affirme-t-il. La plupart des participants ont été verbalisés pour violation du confinement : l'amende s'élevait à 135 euros. Ce week-end, d’autres soirées clandestines ont eu lieu à Nantes (Loire-Atlantique) et Strasbourg (Bas-Rhin).
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