Leslie Cottreel a dû être opérée il y a cinq ans d'une tumeur qui menaçait de la rendre aveugle. La cause probable : le traitement hormonal qu'elle prenait depuis 15 ans contre des kystes ovariens. Sébastien Froelich, chef du service de Neurologie de l'hôpital Lariboisière à Paris, soupçonne depuis plus de dix ans le lien entre l'Androcur et le développement des méningiomes, ces tumeurs non cancéreuses.Un risque de méningiome multiplié par 7 avec 6 mois de traitementUne étude conduite par l'hôpital Lariboisière et l'assurance maladie confirme avec de fortes doses, le risque de méningiome. Il est multiplié par 7 avec 6 mois de traitement et par plus de 20 a, sur 5 ans. Un groupe d'experts doit définir de nouvelles recommandations d'utilisation, dans les prochaines semaines. Il n'est pas pour l'instant question de retirer l'Androcur du marché.