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Gérald Darmanin : polémique après une phrase sur les produits "communautaires" des supermarchés

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Gérald Darmanin : polémique après ses propos sur les rayons communautaires des supermarchés
Gérald Darmanin : polémique après ses propos sur les rayons communautaires des supermarchés Gérald Darmanin : polémique après ses propos sur les rayons communautaires des supermarchés (France 3)
Article rédigé par France 3 - A. Peyrout, J. Assouly, X. Roman, V. Gustin
France Télévisions
France 3

Le ministre de l'Intérieur a provoqué une polémique mardi 20 octobre après avoir estimé que certains supermarchés avaient une part de responsabilité dans le repli communautaire.

C'est une petite phrase qui ne passe pas inaperçue. Mardi 20 octobre au soir, Gérald Darmanin a estimé que certains supermarchés avaient une part de responsabilité dans le repli communautaire. "Moi, ça m'a toujours choqué de rentrer dans un supermarché et de voir en arrivant un rayon de telle cuisine communautaire et de telle autre à côté. C'est mon opinion, c'est comme ça que ça commence le communautarisme", a-t-il assuré. Les rayons alimentaires mis à part dans certaines enseignes, comme les rayons halal ou casher, sont pointés du doigt par le ministre de l'Intérieur.

Une prise de position qui divise la majorité

Cette prise de position divise au sein même de la majorité. "Moi, quand je fais mes courses, je vais au rayon 'produits bretons'. Moi, dans ma circonscription, il y a une entreprise qui exporte 500 000 tonnes de poulets par an vers l'Arabie saoudite, et c'est du poulet halal", a assuré Richard Ferrand. Pour le président de l'Assemblée nationale, "quand ça permet à des filières entières de vivre, on considère qu'on s'adapte à la demande du marché". Mercredi 21 octobre au matin, à droite comme à gauche, on dénonce les propos du ministre. "Au moins, les gens sont ensemble, les clients sont dans le même lieu", estime Annice Genevard, vice-présidente LR de l'Assemblée nationale. "Ce qu'il y a de choquant, c'est qu'on se retrouve le jour d'un hommage national à commenter les turpitudes d'un ministre de l'Intérieur, qui, sans doute, aurait dû réfléchir à deux fois à ce qu'il disait", juge de son côté Boris Vallaud, député PS des Landes.

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