Cet article date de plus de six ans.

Santé : intoxication au reblochon

Publié Mis à jour
Durée de la vidéo : 1 min
Santé : intoxication au reblochon
Santé : intoxication au reblochon Santé : intoxication au reblochon (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions
France 2

Sept enfants en bas âge ont été infectés en France, l'un est toujours hospitalisé. Tous ont en commun d'avoir mangé du reblochon au lait cru de la marque "Nos régions ont du talent", que l'on trouve chez Leclerc.

Dans les supermarchés Leclerc, des affiches alertent les consommateurs sur les risques du reblochon vendus sous l'enseigne de la marque et rappellent le produit. Estampillé "Nos régions ont du talent", il est commercialisé depuis le 21 janvier 2018. Il est demandé à tous ceux qui en ont acheté de ne pas le consommer par mesure de précaution. Certains lots ont été contaminés par la bactérie Escherichia coli. Sept enfants qui en ont mangé ont été infectés : ils ont entre un an et demi et trois ans. Voici les symptômes : des diarrhées parfois sanglantes, douleurs abdominales et vomissements.

Les enfants sensibles aux contaminations par ce type de germes

Les autorités recommandent aux personnes présentant ces symptômes et ayant consommé le reblochon incriminé de consulter au plus vite un médecin. Difficile de savoir pour le moment d'où provient la contamination. Pour le syndicat du reblochon, ce pourrait être un problème lors de la traite : "C'est au niveau de la production du lait que la contamination peut se faire", explique Bruno Mathieu, responsable de la maîtrise sanitaire du syndicat du reblochon. "Le contaminant, donc en l'occurrence Escherichia coli, va passer dans le fromage, et ensuite être consommé par notamment les enfants, qui sont généralement très sensibles aux contaminations par ce genre de germes". Les autorités rappellent que par précaution, les fromages au lait cru ne doivent pas être consommés par de jeunes enfants, les personnes immunodéprimées ou les femmes enceintes.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.