Après les heurts survenus lors de promotions sur des pots de Nutella, le président d'Intermarché annonce que son groupe ne mènera plus de rabais allant jusqu'à moins 70%. "Nous sommes maintenant dans l'obligation de les arrêter", a-t-il déclaré dans Le Journal du dimanche du 4 février.Un projet de loi limitant de telles opérations a été présenté, mercredi, en Conseil des ministres après les états généraux de l'alimentation. Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, avait demandé à l'enseigne de distribution de cesser de tels rabais."Nous n'avions pas imaginé une telle effervescence""Nous en profitons pour présenter à nouveau nos excuses à nos équipes malmenées. Mais ces excès, et l'image qu'ils nous renvoient de notre société, doivent être lus comme révélateurs d'une vraie attente des consommateurs en termes de pouvoir d'achat", a également estimé Thierry Cotillard.Le dirigeant a minimisé la responsabilité de son enseigne dans ces événements. "Nous ne saurions être tenus pour responsables de ce qui est un symptôme", a-t-il poursuivi. Et de reconnaître avoir été dépassé par les événements : "Nous n'avions pas imaginé une telle effervescence. Il y a eu de réels débordements physiques dans une dizaine de magasins, et beaucoup d'incivilités ailleurs."