Alimentation : la grande distribution épinglée par la répression des fraudes
La répression des fraudes a infligé de lourdes amendes à Carrefour, Système U et Intermarché. Ces derniers sont accusés d'avoir mis la pression sur leur fournisseur.
Il y a un an, la loi EGAlim devait permettre aux producteurs de peser davantage face aux géants de la distribution. Force est de constater que beaucoup reste à faire. Mardi 11 février, les groupes Carrefour, Système U et Intermarché ont été condamnés à de lourdes amendes par la Répression des fraudes. Pour Carrefour, elle monte à près de 3 millions d'euros. Elle est de 1,1 million € pour Système U et de 211 000€ pour Intermarché. Ces distributeurs n'auraient pas respecté la loi en ne respectant pas les dates prévues pour les négociations avec leurs fournisseurs en 2019.
La pression du calendrier
"Retarder l'échéance, ne pas être pressé pour signer c'est en quelque sorte mettre une pression supplémentaire sur le fournisseur. C'est la pression du temps, c'est la pression du calendrier", explique Olivier Dauvers, expert grande distribution. En même temps que cette décision, le gouvernement entend remettre la pression sur les distributeurs pour qu'ils respectent la loi.
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