Loi alimentation : les agriculteurs ne s'y retrouvent pas
Les agriculteurs manifesteront mercredi 27 novembre dans Paris, pour dénoncer, notamment, leurs difficultés financières. Pourtant, la loi Alimentation Egalim devait leur permettre d'être mieux rémunérés
La loi Egalim, dite "loi Alimentation", devait améliorer la rémunération des agriculteurs. Mais Laurent Courtois, éleveur, a coutume de dire qu'il se fait tondre par la grande distribution : le prix de vente de ses vaches vendues au kilo n'a pas bougé en un an et il a toujours du mal à se verser un Smic. "Pour vivre convenablement de notre métier, il faudrait vendre nos bêtes 4,5 euros, en moyenne. Aujourd'hui, on est à 3,5 euros. Il y a de la colère : il faut que tout le monde joue le jeu", affirme-t-il.
Déception du monde agricole
Un constat d'échec pour une loi qui se voulait ambitieuse: interdire les ventes à perte pour mieux rémunérer les agriculteurs. Résultat, au rayon frais, les prix ont augmenté de 1,2% en moyenne. Mais les éleveurs affirment ne pas en avoir vu la couleur. Exception: la filière laitière, où le prix des 1 000 litres de lait est passé de 320 euros à 330 euros. Quelques pièces de plus avalées par la hausse des charges.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.