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Ils ont changé de vie. Romain, d'acheteur en informatique à l'organisation de voyages

Tout l'été les parcours de salariés qui ont changé de vie. Vendredi, Romain qui, après quelques années à s'ennuyer ferme à La Défense, a fait de sa passion pour le voyage son nouveau métier. 

Article rédigé par franceinfo, Philippe Duport
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Un passager regarde le tableau de départ des avions dans l'aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle (Val d'Oise). (FRED DUFOUR / AFP)

Romain a toujours voyagé avec sa famille, quand il était enfant, à la dure, chez l'habitant, sans programme. Mais ses débuts dans la vie professionnelle sont à l'opposé de cet esprit de bohème : "J’ai commencé en tant qu’acheteur de prestations informatiques et donc je travaillais dans les grands groupes à La Défense." À 23 ans, son quotidien ressemble à ça :  "C’était un travail qui n'avait pas de sens et porter une cravate tous les jours, ça ne m’allait pas forcément." Au bout d'un an, Romain s'offre un break, avec une ami, ils achètent un aller simple pour Lima et sillonnent pendant quatre mois le Pérou, la Bolivie, le Chili, l'Argentine et le Brésil. Un moment se détache de cette itinérance : "Un moment très fort qui m’a vraiment marqué, c’était une immersion de plusieurs jours dans le nord de la Bolivie, j’ai eu la chance de vivre avec une tribu.

J’ai appris à chasser avec une sarbacane, à filtrer de l’eau avec un système ingénieux de bambou... 

Romain

à franceinfo

À son retour, Romain retrouve la Défense, mais une petite graine est plantée dans son esprit. Il va tenir trois ans, en regardant par la fenêtre. Jusqu'à donner tout simplement sa démission, avec le projet de créer une agence de voyage qui proposerait des expériences comme celle qu'il a vécu en Bolivie : "On était focalisés sur l’immersion et on propose aux voyageurs de passer plusieurs jours au même endroit." Il lui faut quatre mois pour régler l'aspect administratif et créer Odysway. Reste à construire un catalogue : "Une fois qu’on a identifié une thématique, par exemple celle des éleveurs de rennes en Mongolie, on va directement sur place."

L'important pour Romain, c'est de commencer par rêver, puis de voir ce qui peut en sortir. À l'opposé de sa vie à La Défense. Heureux  ? "Honnêtement oui,j’en suis très content. Je me projette pas forcément dans 10 ans, j’essaye de faire des choses qui me plaisent et jusqu’à présent, ça fonctionne plutôt bien".

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