Le Mur de la Maison rouge
Le lieu est assez libre car il ne dépend ni de l'État, ni d’une grande entreprise. Au départ, la Maison rouge était une friche industrielle qu’Antoine de Galbert a réhabilitée. Aujourd’hui, le lieu propose des expositions, possède une librairie, une salle de conférences, un café-restaurant. « C’est comme un petit musée, mais ce n’est pas un musée. La vocation est de parler d’art, de montrer de l’art contemporain et surtout des collections privées puisque par elles on découvre d’autres regards sur l’art. »
"Oublier toutes les hiérarchies"
A l’occasion de son dixième anniversaire, la Maison rouge dévoilera, pour la première fois, toutes les œuvres de la collection d’Antoine de Galbert s’accrochant au mur. Présentées de manière aléatoire sur 200 mètres linéaires de cimaises, ces 1.200 œuvres couvriront l’ensemble des murs disponibles de la fondation. "J’ai décidé de montré ces œuvres sans faire de sélection. J’ai mis 25 ans d’acquisition pour tenter d’atténuer, d’oublier toutes ces hiérarchies actuelles. "
"J’avais un peu peur qu’il y ait un choc visuel, mais comme toutes ces œuvres ont été achetées par un même acheteur on sent un véritable flux. "
L'exposition Le Mur est présentée jusqu'au 21 septembre à la Maison rouge, à Paris.
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