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Une femme en été. Hélène Darroze, cheffe étoilée et maman poule

Cousiner et cuisiner, avec ses filles à portée de regard, c'est l'été d'Hélène Darroze auprès des siens

Article rédigé par franceinfo - Nathalie Bourrus
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
La cheffe étoilée Hélène Darroze, à Paris, en août 2015. (AFP / DAMIEN GRENON)

Nom : Darroze

Prénom : Hélène

Age : 53 ans

Profession : Cheffe etoilée

C’est l’été d’Helene. Et il se résume en deux mots : bosser et cousiner. Non non, je n’ai pas dit cuisiner, j'ai dit cousiner. Faire une cousinade. "Vous faites ça aussi, je suis sûre, en tant que Landaise"...

Hélène Darroze sait donc d’où je viens. Là bas, la cousinade est une tradition familiale. "Cette année, pour nous, ce sera dans le Béarn, à Oloron Sainte-Marie. On sera 50… Dans notre famille, c’est toujours le 3eme week end d’août". 

Les recettes du confinement

Mais avant cela, c’est boulot, boulot et travail. La cheffe étoilée, prend de plein fouet les conséquences économiques du confinement. Le monde de la restauration essaie de rattraper le temps et l’argent perdu. Malgré sa notoriété et ses trois restaus, Helene Darroze doit, elle aussi, redoubler d’efforts. L’avantage, c’est qu’elle en a l’habitude. Sacrée bosseuse !  

Jamais sans ses filles 

Elle termine un livre sur les recettes du confinement. Une période qu’elle a vécu à fond, puisqu’elle a contracté le virus. Cela ne l’empêche pas de gigoter et d’aller à Londres. Là bas, c’est un peu chez elle. Pendant cinq ans, elle a vécu dans la capitale britannique, une semaine sur deux. "Mes filles parlent anglais, dit elle avec son bel accent du Sud-Ouest… Ben là, elles sont juste derriere moi, et elles se parlent en anglais, entre elles". Deux petites pré-ado bilingues. La cheffe étoilée, a aussi un accent de maman, pas peu fière de ses filles. "Je les ai toujours emmenées avec moi". "Ah bon ? Et l’ecole ?". "Elles étaient petites, ça allait. Je me souviens, elles attendaient dans ce petit bureau au Connaught, mon restaurant londonien. Je les revois s’y endormir… Ce sont de vraies bonnes dormeuses. On a beaucoup de souvenirs au Connaught. Ma famille venait des Landes pour Noël, c’était vraiment chouette".

8 mars prochain : des centaines de cheffes à Paris

Helene Darroze sourit, attendrie. Mais la patronne dynamique reprend vite le dessus. "Cet été, je prépare aussi la carte de Marsan". Marsan, l’un de ses restaus à Paris. Et aussi, terminer les projets au Joia. L’autre adresse parisienne. Plus elle parle, plus Hélène Darroze s’éloigne des vacances. Elle me raconte qu’au Joia, elle monte une épicerie, avec des produits confectionnés uniquement par des femmes. Elle enchaîne sur le 8 mars prochain, des centaines de femmes cheffes doivent se réunir a Paris. Hélène Darroze en salive d’avance. "Pourvu que ça ait lieu". Et les vacances ? Ah oui, au fait ? C’est à Biarritz, chez ses parents et aux alentours… Voir les copains… et cuisiner, encore et encore.  

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